La boucle est bouclée

Au moment de la mort de Jésus, plusieurs événements miraculeux se produisirent dans Jérusalem et ses alentours. Au Temple, le rideau qui isolait le Saint des Saints se déchira en deux, de haut en bas. Une onde sismique ouvrit la tombe de plusieurs membres du peuple de Dieu, les ramenant à la vie physique.

Les soldats qui gardaient Jésus furent terrifiés par la secousse et par tout ce qui se passait. Le centurion qui avait entendu la dernière imploration de Jésus et vu comment il était mort, dit : « Assurément, cet homme était Fils de Dieu. » (Matthieu27 : 51‑54, Nouvelle Édition de Genève 1979, tout au long de cet article).

Des partisans de Jésus étaient restés à l’écart, attendant ce qui allait arriver. Parmi eux, se trouvaient plusieurs femmes, dont Marie-Madeleine, Marie, la mère de Jacques et de Joses, ainsi que Salomé. Quand Jésus enseignait en Galilée, elles faisaient partie des femmes qui prenaient soin de lui.

Le jour de la mort de Jésus, un mercredi, correspondait à un temps de préparation pour le premier jour de la fête des Pains sans levain (Marc 15 : 42 ; Jean 19 : 31 ; voir aussi Lévitique 23 : 4‑8). Les chefs religieux ne voulaient pas que les trois condamnés restent crucifiés pendant cette fête  que l’Évangile de Jean qualifie de « grand jour ». Ils se rendirent donc chez Pilate, le gouverneur romain, et lui demandèrent de faire casser les jambes des victimes afin de précipiter leur décès. En effet, dans l’incapacité de soutenir leur propre poids, les crucifiés suffoquaient rapidement. Les soldats allèrent fracturer les jambes des deux voleurs mais quand ils virent que Jésus était déjà mort, ils le laissèrent. En fait, auparavant, alors que Jésus était encore en vie, l’un des soldats avait enfoncé une lance dans son flanc, causant un épanchement de sang et d’eau. Jésus avait alors succombé à cette brusque hémorragie. Jean rapporte que lui-même avait assisté à cela et que son récit est véridique (Jean 19 : 31‑35).

Le soir approchait. Un homme fortuné – Joseph d’Arimathée, membre du conseil juif et partisan de Jésus – se rendit chez Pilate pour réclamer le corps de son Maître. Bien sûr, Joseph n’avait pas pris part au complot du conseil. Surpris d’apprendre que Jésus était déjà mort, Pilate demanda au centurion si c’était exact. Lorsqu’il eut confirmation, Pilate remit le corps à Joseph, qui l’emporta pour le placer dans son propre tombeau qu’il venait de faire construire dans un jardin proche de Golgotha.

Un autre homme, lui aussi sanhédriste, Nicodème, qui avait rendu une visite nocturne à Jésus pendant son ministère, rejoignit Joseph. Ensemble, ils préparèrent le corps de Jésus pour l’ensevelir sans délai ; ils le parfumèrent de myrrhe et d’aloès, puis l’enveloppèrent de bandelettes de tissu. Pour finir, ils roulèrent une pierre devant l’entrée du tombeau.

SÛREMENT PAS LE DIMANCHE

Certaines des femmes venues de Galilée avaient observé tout le déroulement. Comme le soir tombait, elles rentrèrent chez elles pour le début de la fête sainte (versets 38‑42 ; Luc 23 : 50‑56).

Le jour saint, qui était un jeudi, les souverains sacrificateurs et des pharisiens allèrent voir Pilate pour demander qu’un garde soit placé à l’entrée du sépulcre, afin que personne ne puisse voler le corps de Jésus. Ils rappelèrent que Jésus avait prétendu qu’il ressusciterait au bout de trois jours. Pilate accéda à leur requête. Les chefs religieux postèrent les soldats sur les lieux et scellèrent la grosse pierre qui fermait le tombeau.

Luc rapporte que les femmes venues de Galilée avaient préparé des épices et des parfums pour compléter les préparatifs du corps. Comme elles ne l’auraient pas fait le jour de la fête, cela a dû se passer le vendredi (Marc 16 : 1). Selon Luc, elles se sont reposées le jour du sabbat, conformément à la loi (Luc 23 : 56). C’était donc le samedi.

Luc poursuit son récit en précisant que « [l]e premier jour de la semaine, elles se rendirent au sépulcre de grand matin, portant les aromates qu’elles avaient préparés » (Luc 24 : 1). Qu’ont-elles trouvé sur place ? Bien sûr, elles s’étaient demandé qui déplacerait la grosse pierre pour elles ; or, à leur grande surprise, elle était déjà roulée sur le côté. À l’intérieur, le corps de Jésus était introuvable. C’est alors qu’apparurent deux êtres angéliques. Ils expliquèrent que Jésus s’était relevé d’entre les morts et qu’il se dirigeait vers la Galilée. Ils dirent ensuite qu’elles devaient transmettre cela aux disciples. Tout cela s’est produit le dimanche matin.

En fait, si l’on compte trois jours et trois nuits à partir du mercredi, dans l’après-midi ou en début de soirée, on aboutit au samedi dans l’après-midi ou en début de soirée. La résurrection de Jésus ne se place donc pas au moment admis traditionnellement – à savoir le dimanche matin – mais des heures plus tôt.

Au moment de sa résurrection, il y eut un tremblement de terre et un ange dégagea l’entrée du sépulcre en roulant la pierre. Il s’y assit ensuite et, à sa vue, les gardes, terrifiés, s’enfuirent. Les femmes ne découvrirent la résurrection de Jésus que le dimanche, tôt dans la matinée, lorsque les anges leur apprirent : « il est ressuscité » (verset 6).

De là, est née une confusion qui a duré longtemps. Certains ont su que la résurrection ne s’était pas produite le dimanche, mais lorsqu’on va à l’encontre de la tradition, il est souvent presque impossible de chasser les idées fausses des esprits.

LA RÉSURRECTION EST VÉRIDIQUE

Lorsque les femmes s’en retournèrent et racontèrent aux disciples ce qui s’était passé, les hommes pensèrent que c’était absurde. Pourtant, Pierre et Jean se précipitèrent au tombeau pour vérifier leurs dires. Jean, le premier sur les lieux, regarda à l’intérieur et vit éparpillées les bandes de l’enveloppe mortuaire. Il s’interrogea sur la signification de tout cela. Lorsque Pierre arriva, il entra dans le tombeau, vit les bandelettes, ainsi que le tissu qui avait entouré la tête du mort, maintenant plié avec soin sur le côté. Jean relate qu’il entra lui aussi et fut alors convaincu que Jésus était vivant. En revanche, il dit aussi que les disciples n’avaient pas encore compris que, comme l’annonçaient les Écritures, Jésus ressusciterait.

C’est sans doute pour cette raison qu’ils revinrent chez eux, abandonnant Marie-Madeleine en pleurs devant le tombeau. Lorsqu’elle regarda à l’intérieur, elle vit deux anges assis, l’un à la tête, l’autre au pied, de l’endroit où le corps de Jésus avait été allongé. Ils lui demandèrent pourquoi elle pleurait. Elle répondit que Jésus avait été emporté et qu’elle ignorait où son corps se trouvait. Elle se retourna et vit alors un homme. Lui aussi l’interrogea sur les raisons de sa peine et sur celui qu’elle cherchait. Pensant qu’il s’agissait d’un jardinier, elle l’implora : « Seigneur, si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis, et je le prendrai. » (Jean 20 : 1‑15).

Bien sûr, cet homme, c’était Jésus. Il dit simplement : « Marie ! ». Elle se retourna et, le reconnaissait, s’exclama « Rabbouni ! », ce qui signifie « mon Maître » en araméen. Jésus lui précisa qu’elle ne devait pas le toucher car il n’était pas encore retourné auprès de son Père. Il l’invita à rejoindre les disciples pour leur rapporter ce qu’il avait dit : « je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu » (versets 16‑17).

Ce fut l’une des dix apparitions – au moins – de Jésus au cours des semaines qui allaient suivre sa résurrection. Une autre eut lieu auprès des autres femmes qui avaient été au sépulcre. Jésus alla vers elles après qu’elles eurent quitté le tombeau vide. Il leur dit de commander aux disciples de se rendre en Galilée. Il les y retrouverait.

À ce point du récit, nous apprenons que certains des soldats qui avaient fui de frayeur étaient allés chez les principaux sacrificateurs pour leur dire ce qui s’était passé. Les chefs religieux décidèrent donc de concocter une histoire pour contrer la réaction des gens lorsqu’ils sauraient que le corps de Jésus avait disparu. Ils payèrent une belle somme aux soldats afin qu’ils racontent que les disciples avaient dérobé le corps. À leur avis, cela apaiserait le gouverneur, Ponce Pilate, au cas où il découvrirait que le corps de Jésus n’était plus dans la tombe (Matthieu 28 : 11‑14). L’histoire fut répandue partout, devenant la version admise par beaucoup.

LES DOUTES D’UN SEUL HOMME

Vers la fin du premier jour de la semaine après sa résurrection, Jésus apparut également à deux disciples qui revenaient à Emmaüs, à une dizaine de kilomètres de Jérusalem. Ils ne pouvaient reconnaître Jésus puisqu’il marchait à leurs côtés sur la route. Il les interrogea sur leur sujet de conversation. Tous deux paraissaient abattus. L’un d’eux, Cléopas, demanda à cet étranger s’il avait été à Jérusalem ces jours derniers ; il devait savoir ce qui était arrivé à Jésus de Nazareth.

Ils relatèrent la façon dont les autorités l’avaient mis à mort, qu’on avait depuis trouvé son tombeau vide, et que des rumeurs rapportaient qu’il avait été ressuscité.

Jésus s’adressa à eux : « Ô hommes sans intelligence, et dont le cœur est lent à croire tout ce qu’ont dit les prophètes ! Ne fallait-il pas que le Christ souffre ces choses, et qu’il entre dans sa gloire ? » Il ouvrit ensuite leur esprit afin qu’ils comprennent tout ce qui avait été écrit à son propos par Moïse et les prophètes. Il montra que sa vie, sa mort et sa résurrection avaient accompli un grand nombre de prophéties (Luc 24 : 13‑27).

Lorsqu’ils arrivèrent au village, Jésus donna l’impression de vouloir poursuivre sa route. Ils insistèrent alors pour qu’il demeure avec eux, étant donné que la nuit tombait. Dans la soirée, ils s’assirent pour partager le repas. Ce ne fut que lorsqu’il prit le pain, rendit grâces et le rompit pour leur donner qu’ils le reconnurent. L’instant d’après, il avait disparu. Ils convinrent qu’ils avaient ressenti quelque chose d’étrange pendant leur discussion chemin faisant, sans avoir pu déterminer de quoi il s’agissait.

Après cette expérience, ils retournèrent immédiatement à Jérusalem où ils trouvèrent les disciples racontant avec animation que Jésus était vivant et qu’il était apparu à Pierre. Les deux disciples revenus d’Emmaüs firent ensuite le récit de ce qui leur était arrivé.

C’est alors que Jésus lui-même apparut au milieu d’eux. Ils furent tous terrifiés, pensant voir un fantôme. Il leur assura qu’ils n’avaient pas à s’inquiéter, qu’il était réel, qu’il était fait de chair et d’os.

Il les incita ensuite à examiner les blessures qui marquaient ses mains, ses pieds et son flanc. Puis il partagea un peu de nourriture avec eux, leur prouvant qu’il n’était pas un esprit. Il leur répéta qu’ils recevraient le Saint-Esprit pour les aider à réaliser les œuvres à venir.

Thomas était un disciple sceptique. Il n’était pas présent quand Jésus avait rejoint les autres ; aussi, quand ceux-ci lui racontèrent ce qu’ils avaient vu, il annonça qu’il n’y croirait pas tant que Jésus n’aurait pas passé quelques épreuves draconiennes. Thomas voulait voir les marques des clous de la crucifixion dans ses mains, ainsi que la blessure dans son flanc, avant d’être convaincu que Jésus était vivant (Jean 20 : 24‑25).

Une semaine plus tard, Jésus apparut une nouvelle fois aux disciples. Thomas était parmi eux. Jésus l’invita à se libérer de ses doutes en faisant exactement selon son idée. Thomas mit alors le doigt dans le trou des clous et passa sa main dans le flanc blessé de Jésus. Dorénavant, il était convaincu, mais Jésus dit que ceux qui croyaient sans preuve directe seraient bénis. Cependant, après ce qu’il avait vu, Thomas offrit la plus claire des confirmations concernant l’identité de Jésus en l’appelant : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » (verset 28). C’était la première fois que quelqu’un faisait une telle déclaration de foi, désignant Jésus comme Dieu.

Après ce qu’il avait vu, Thomas offrit la plus claire des confirmations concernant l’identité de Jésus en l’appelant : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »

Jean indique que Jésus effectua de nombreux autres signes miraculeux en présence de ses disciples, mais que beaucoup ne sont pas rapportés. Le petit nombre de ceux qui sont consignés devraient, selon lui, suffire pour établir que Jésus est le Fils de Dieu, le Messie, celui qui rend accessible la vie éternelle (versets 30‑31).

DES PREUVES SUPPLÉMENTAIRES

Les deux apparitions suivantes de Jésus eurent lieu en Galilée. D’abord, il alla vers sept des disciples alors qu’ils étaient en train de pêcher. Ils avaient travaillé toute la nuit sans rien prendre. C’était maintenant le matin. Une silhouette se dessinait sur la plage ; l’homme demanda s’ils avaient pris quelque chose dans leur filet. Ils avouèrent que non. Il leur conseilla de le jeter sur la droite, ce qu’ils firent. Ils attrapèrent alors tant de poissons qu’ils ne purent les hisser à bord. Cela faisait penser au moment où il avait réalisé un miracle semblable avant d’appeler certains d’entre eux parmi ses disciples (Jean 21 : 1‑6 ; voir aussi Luc 5 : 1‑11).

Jean fut le premier à identifier l’étranger qui se tenait sur le bord du lac : « C’est le Seigneur ! », s’exclama-t-il. À ces mots, Pierre sauta dans l’eau. Avant que les autres n’atteignent la rive distante d’une centaine de mètres, ils virent un feu, ainsi que du poisson et du pain prêts pour un repas. Jésus leur demanda d’apporter encore du poisson à cuire.

Quand ils eurent terminé leur repas, Jésus interrogea Pierre trois fois pour savoir si, lui, l’aimait davantage que ses autres compagnons. Pierre le rassura sur ce point. Pourtant, Jésus tenait à obtenir de son disciple un engagement sincère de prendre soin du peuple de Dieu. Il l’avertit que lui aussi mourrait dans un trépas infâme. Il dit ensuite à Pierre : « Suis-moi. » (versets 15‑19).

Pierre voulut savoir ce qu’il adviendrait de Jean à l’avenir. Jésus répondit qu’il n’avait pas à s’en soucier. Jean termine son Évangile à cet instant de la vie de Christ. Il conclut en nous assurant qu’on aurait pu écrire bien d’autres choses à son sujet, mais qu’aucune n’était indispensable.

Il est consigné que Jésus est apparu quatre autres fois à ses partisans. L’une des apparitions eut lieu sur une montagne de Galilée où les onze étaient présents. Certains doutaient encore. C’est là que Jésus leur donna mission d’aller dans le monde et d’enseigner à ceux que Dieu appellerait à respecter ce que lui, Christ, avait ordonné. Il promit qu’il serait avec son peuple jusqu’à la fin de cette ère de l’humanité (Matthieu 28 : 16‑20).

À une autre occasion, il apparut à 500 disciples en même temps. Lorsque l’apôtre Paul relate cet évènement, peut-être vingt ans plus tard, il précise que la plupart de ceux qui l’avaient vu étaient encore en vie. Jésus apparut également à son demi-frère Jacques qui, plus tard, prendra la direction de l’Église de Jérusalem (1 Corinthiens 15 : 6‑7).

LA PROMESSE DU RETOUR

Au cours des semaines qui suivirent la résurrection, les disciples purent voir Jésus plusieurs fois. Il leur prescrit de demeurer à Jérusalem jusqu’à ce que vienne le Saint-Esprit (Actes 1 : 3‑5), ce qui se produisit très peu de temps après, à la Pentecôte.

Sa dernière apparition aux disciples se déroula juste avant qu’il ne les quitte pour retourner vers le Père. Il expliqua qu’ils seraient des témoins de tout ce qui s’était passé pendant les trois années et demie durant lesquelles ils l’avaient accompagné. Quelques-uns voulurent savoir s’il allait immédiatement établir le royaume de Dieu sur terre. Il leur répondit que celui-ci serait instauré au moment décidé par le Père, non par eux (versets 6‑8).

« Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel. »

Actes 1 : 11, Nouvelle Édition de Genève 1979

Quarante jours avaient passé. Tandis qu’ils étaient tous réunis au mont des Oliviers, il fut emporté et disparut de leur vue dans un nuage. Pour Jésus, la boucle était bouclée. Désormais, il serait réuni, en tant qu’esprit, avec son Père dans les cieux. Toutefois, il allait revenir. Comme les disciples scrutaient le ciel, deux anges s’adressèrent à eux et leur firent une promesse pour le futur. Leurs propos concluent avec pertinence le récit de la vie de Jésus parmi les hommes : « Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel. » (versets 9‑11).

C’était cette même promesse que Jésus avait faite en personne quelques semaines plus tôt sur ce même mont des Oliviers, lorsqu’il avait expliqué à ses disciples l’enchaînement prophétique qui précéderait son retour (voir Matthieu 24 : 3, 30). Les quatre comptes rendus évangéliques s’arrêtent, d’une part, avec la mission confiée aux disciples d’aller dans le monde porter le message de Christ annonçant l’avènement du royaume de Dieu, d’autre part, avec son retour auprès de son Père et, enfin, avec la promesse de sa seconde venue.

En dépit des vingt siècles écoulés depuis la vie de Jésus de Nazareth et les évènements décrits dans les Évangiles, ces récits sont tout aussi pertinents, sinon plus, à notre époque. En effet, les vérités qu’ils transmettent sont pour nous une nécessité si nous voulons mener à bien notre existence dans un monde beaucoup plus complexe. Les comptes rendus de la vie et des enseignements de Jésus-Christ gardent leur portée et leur intérêt pour nous. Nous qui avons désespérément besoin des Évangiles pour le vingt-et-unième siècle.