La voix du berger

Après avoir prouvé la nature aimante de sa mission de guide en soignant un aveugle, Jésus propose à plus de soixante-dix de l'aider à proclamer l'Évangile, puis enseigne à ses disciples comment prier.

Pendant l’une de ses visites à Jérusalem, Jésus fut interrogé par les pharisiens parce qu’il avait déclaré être la lumière du monde. Selon eux, son affirmation n’était pas recevable puisqu’elle reposait sur la foi de son propre témoignage. Il leur répliqua alors que son Père et lui attestaient tous deux de son assertion. Il venait de dire que ceux qui le suivraient ne marcheraient plus dans les ténèbres, mais dans la lumière. Les pharisiens, ajouta-t-il, ne l’acceptaient pas, lui, parce qu’ils ne connaissaient pas le Père. Ces paroles étaient extrêmement fortes pour être prononcées entre les murs du temple où régnaient les convictions religieuses.

Jésus redit alors à son auditoire qu’il allait disparaître et que, là où il allait, ils ne pourraient pas le suivre. Certains pensaient qu’il allait se tuer ; troublés par ses paroles, ils lui demandèrent qui il était (Jean 8 : 25, Nouvelle Édition de Genève 1979, sauf indication contraire). D’autres, en revanche, se mirent à croire en lui tandis qu’il parlait.

En s’adressant à ceux qui n’étaient pas totalement convaincus, même s’ils voyaient en lui un aspect remarquable, Jésus dit : « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (versets 3132). Imbus de fierté, quelques-uns répondirent qu’ils étaient déjà affranchis, n’étant esclaves de personne. Ils se réclamaient d’un peuple particulier, descendant du patriarche Abraham. En leur rappelant qu’ils étaient pourtant asservis au péché, Jésus leur expliqua qu’il pouvait les libérer : « Je sais que vous êtes la postérité d’Abraham ; mais vous cherchez à me faire mourir, parce que ma parole ne pénètre pas en vous. Je dis ce que j’ai vu chez mon Père ; et vous, vous faites ce que vous avez entendu de la part de votre père » (versets 37, 38).

Ainsi, il leur indiquait qu’ils n’écoutaient pas leur vrai père. Il poursuivit en disant que le patriarche Abraham était un homme vertueux et qu’il n’aurait pas cherché à le tuer. D’un ton offensant, ils questionnèrent alors Jésus sur ses origines en proférant « Nous ne sommes pas des enfants illégitimes », sous-entendant que Jésus, lui, l’était tandis qu’eux avaient Dieu pour père.

De façon encore plus directe, Jésus leur dit qu’ils avaient pour père le diable, lequel était un assassin et un menteur depuis toujours.

À leur intention, il fit de nouveau la distinction suivante : « Celui qui est de Dieu écoute les paroles de Dieu ; vous n’écoutez pas, parce que vous n’êtes pas de Dieu » (verset 47).

La discussion devenait trop animée pour bon nombre d’entre eux. Ils répliquèrent qu’il était l’un des odieux samaritains et qu’il était possédé d’un démon. Ensuite, lorsqu’il leur expliqua avoir existé avant Abraham, ils prirent des pierres pour le tuer, mais il parvint à les éviter et quitta l’enceinte du temple.

UN AVEUGLE VOIT

La cécité prend des formes variées. Elle peut être physique ou spirituelle, l’une étant bien plus grave que l’autre. Dans une manifestation miraculeuse de la puissance divine, Jésus guérit un aveugle en fabriquant de la boue et en la lui appliquant sur les yeux. Sur son ordre, l’homme alla au réservoir de Siloé pour s’y laver et en repartit capable de voir.

La cécité prend des formes variées, elle peut être physique ou spirituelle.

Ses voisins eurent des réactions diverses. Selon certains, c’était le même homme, celui qui avait l’habitude de mendier, mais selon d’autres, ce n’était pas lui. Lui disait : « C’est moi ». Comme les pharisiens lui demandaient ce qui s’était passé, il leur raconta ce que Jésus avait fait. Ses parents savaient qu’il était bien leur fils, bien que ne sachant pas comment il parvenait à voir ; du moins c’est ce qu’ils dirent aux pharisiens, lesquels avaient entendu que Jésus avait guéri l’homme pendant le sabbat.

Les pharisiens étaient aveugles au plan spirituel, à tel point qu’ils disaient de Jésus : « Cet homme ne vient pas de Dieu, car il n’observe pas le sabbat » (Jean 9 : 16). Il s’en trouvait qui étaient en désaccord avec cette idée, mais eux-mêmes étaient divisés quant à leur opinion sur Jésus.

Lorsque les pharisiens appelèrent les parents de l’homme pour qu’ils expliquent ce qui s’était passé, ceux-ci craignirent d’être excommuniés. En effet, ils savaient que les pharisiens avaient menacé de chasser de la synagogue tous ceux qui proclameraient que Jésus était le Christ tant attendu. C’est pourquoi ils répondirent : « Il a l’âge, interrogez-le lui-même ».

Les pharisiens rappelèrent donc l’homme guéri. De nouveau, on lui demanda des explications. A ce stade, il commença à s’irriter de ces interrogatoires et répliqua : « pourquoi voulez-vous l’entendre encore ? Voulez-vous aussi devenir ses disciples ? » (verset 27).

Les chefs religieux, désormais en colère, l’insultèrent : c’était lui le partisan de Jésus et il était plongé dans le péché depuis sa naissance. Sur ce, ils le chassèrent.

Quand Jésus entendit cela, il se rendit auprès de l’homme pour le réconforter et lui révéler qui il était. L’homme devint alors un croyant.

Jésus conclut : « Je suis venu dans ce monde pour un jugement, pour que ceux qui ne voient point voient, et que ceux qui voient deviennent aveugles » (verset 39).

Il était désormais flagrant que seuls certains pourraient comprendre et que cette compréhension était un don du Père. Or, il était très probable que les chefs religieux n’avaient pas été choisis pour recevoir cette connaissance à ce moment-là. Les pharisiens demandèrent si Jésus les jugeait aveugles. Celui-ci répondit : « Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché. Mais maintenant vous dites : Nous voyons. C’est pour cela que votre péché subsiste. » (verset 41). Jésus exprimait ainsi que, comme ils revendiquaient savoir et comprendre, ils se plaçaient dans une autre catégorie que les aveugles.

BERGER ET BREBIS

Le contexte de la guérison de l’aveugle conduisit Jésus à enseigner une autre leçon par voie d’allégorie. Il se mit à parler d’un homme qui pénétrait dans un enclos à moutons en grimpant par-dessus la barrière. Il assura que c’était un voleur : selon lui, le véritable berger passe par la porte et les animaux, reconnaissant sa voix, le suivent. Ils ne suivraient pas un inconnu, choisissant plutôt de fuir. Les personnes présentes ne comprenant pas cette figure de rhétorique, Jésus expliqua alors qu’il était la porte, mais aussi le berger. Les autres prêcheurs étaient des brigands, des étrangers et des hommes à tout faire qui ne se souciaient nullement des brebis. Si un problème surgissait sous l’aspect d’un loup, ces mercenaires s’enfuiraient.

Jésus affirma qu’il était prêt à sacrifier sa vie pour le troupeau. De plus, ses brebis reconnaîtraient sa voix. Il ajouta qu’il existait d’autres brebis qui n’appartenaient pas à la bergerie d’Israël, faisant là allusion aux peuples non-israélites qui le suivraient dans les années à venir. Il rappela qu’il donnerait volontiers sa vie pour ses brebis, que son Père le lui avait permis.

Cet enseignement impressionnant dépassait certains membres de son auditoire juif. Ils commentaient : « Il a un démon, il est fou ; pourquoi l’écoutez-vous ? » (Jean 10 : 20).

Comme d’ordinaire, d’autres réfutaient ce point de vue, répliquant : « Ce ne sont pas les paroles d’un démoniaque, un démon peut-il ouvrir les yeux des aveugles ? » (verset 21).

Souvent, Jésus suscitait des sentiments et des opinions très contrastés, et ses enseignements divisaient la population.

Effectivement, Jésus suscitait souvent des sentiments et des opinions très contrastés, et ses enseignements divisaient la population.

DOUÉS DE COMPRÉHENSION

Généralement, Jésus envoyait des gens pour préparer l’itinéraire dans les villes et villages où il allait séjourner. Il avait procédé ainsi avec ses douze disciples en Galilée ; cette fois, il proposa à soixante-dix autres de ses compagnons de se rendre dans la région de Pérée (appartenant à la Jordanie actuelle) et en Judée.

Ceux qu’il avait choisis partiraient par deux guérir les malades et prêcher le royaume de Dieu. Ils ne devaient pas rester s’ils n’étaient pas les bienvenus ; ils étaient alors censés secouer la poussière de leurs pieds et poursuivre leur route.

Dans son explication, Jésus rappela les villes de Galilée qui l’avaient rejeté. Il énuméra le village de pêcheurs de Capernaüm où il avait été plus que visible, la ville de basalte noir de Chorazin sur le flanc de la montagne au-dessus du lac de Tibériade, ainsi que Bethsaïda sur la rive du lac. Jésus ajouta que le jour du jugement serait plus clément pour les cités de gentils de Tyr et Sidon que pour ces villes de son pays d’origine.

À leur retour, les soixante-dix étaient triomphants : les démons s’étaient soumis devant eux. Christ déclara alors qu’ils devaient plutôt se réjouir d’avoir une place dans le royaume de Dieu à venir. Après tout, annonça-t-il, il avait vu Satan, le chef des démons, tomber du ciel comme un éclair.

Le fait que le Père, dans son jugement, avait accordé à ces hommes un tel discernement spirituel était une source de grande satisfaction pour Jésus. Aussi proclama-t-il : « Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. Oui, Père, je te loue de ce que tu l’as voulu ainsi. » (Luc 10 : 21).

Manifestement, Jésus se réjouissait tant de leur compréhension qu’il leur dit en particulier : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car je vous dis que beaucoup de prophètes et de rois ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. » (versets 2324).

DEUX LEÇONS IMPORTANTES

Un docteur de la loi demanda alors : « Maître, que dois-je faire pour mériter la vie éternelle ? ». Jésus, saisissant cette parfaite circonstance pour enseigner une grande leçon, répondit par deux interrogations : « Qu’est-il écrit dans la loi ? » et « Qu’y lis-tu ? » (versets 2526). L’érudit énonça : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même ».

Ce à quoi Jésus répliqua que s’il faisait cela, il vivrait.

Cependant, l’érudit voulant aller plus loin, interrogea encore Jésus : « Et qui est mon prochain ? » (verset 29).

Ce fut là l’occasion de relater l’histoire du bon Samaritain qui avait eu pitié d’un homme dépouillé, blessé, puis abandonné au bord de la route. Ce récit est choquant par le fait que deux autres passants n’avaient rien fait, bien qu’étant tous deux juifs et membres de la hiérarchie religieuse. Aux yeux des juifs, l’homme qui s’était arrêté pour apporter son aide appartenait à un peuple métissé, aux plans religieux et tribal. Il aurait été considéré comme impur par le docteur de la loi. De même, les Samaritains voyaient dans les juifs des ennemis. En l’occurrence, Christ enseignait que même notre ennemi est notre prochain lorsqu’il a besoin d’aide. Le message de Jésus était clair : agissez comme le Samaritain qui s’est montré miséricordieux et obligeant pour autrui, et vous ferez bien.

Dans leur cheminement, Jésus et ses disciples arrivèrent à Béthanie, près de Jérusalem. Deux sœurs, Marthe et Marie, les y accueillirent. Marie était impatiente d’entendre l’enseignement de Jésus, tandis que Marthe s’affairait à tous les préparatifs destinés aux invités. Celle-ci, gênée de voir sa sœur qui ne l’aidait pas, s’en plaignit à Jésus. Or, il lui expliqua qu’à certains moments, il fallait mettre de côté les distractions matérielles et se consacrer à ce qui était important au niveau spirituel. C’était ce que Marie avait fait (versets 38-42).

COMMENT PRIER ?

Mais comment approcher Dieu ? Existe-t-il une formule spécifique ? Est-ce que Dieu n’entend et ne répond que si nous appliquons cette formule ? Est-il vraiment là ? La manière de prier est souvent un mystère pour ceux qui ne l’ont guère pratiquée et à qui on ne l'a pas apprise.

Mais comment approcher Dieu ? Existe-t-il une formule spécifique ? Est-ce que Dieu n’entend et ne répond que si nous appliquons cette formule ?

Jean-Baptiste avait enseigné la prière à ses disciples. Donc, arriva le jour où les fidèles de Jésus lui demandèrent d’en faire autant pour eux.

La réponse de Jésus à cette requête a depuis été immortalisée par le chant et répétée par cœur, souvent privée de sa signification réelle dans la tradition religieuse occidentale. Pourtant, ce n’était assurément pas le souhait de Jésus. Ce que l’on appelle le « Notre Père » est, en fait, un modèle de prière, plutôt qu’une prière à renouveler dans un rituel. Revenons en détail sur l’enseignement de Jésus.

Il déclara : « Lorsque vous priez, dites : Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié (Matthieu 6 : 9). Notre démarche vers Dieu va donc dans le sens d’un père, vu comme un père aimant. Cependant, nombreux sont ceux qui, aujourd’hui, ne connaissent pas ce genre de lien avec leur père terrestre. D’où parfois un obstacle démontrant l’importance d’un père dans la relation de son enfant avec Dieu. Bien sûr, Dieu peut compenser de telles lacunes, si on lui demande assistance.

Le premier vers du modèle de prière donné par Christ se poursuit en disant que le nom de Dieu est reconnu comme saint. En effet, Dieu est saint. Mais dans quel sens ? Pour beaucoup, la sainteté est un sujet mystérieux. Elle correspond à un état qui « isole » ‘dans un but précis. Par rapport à nous, Dieu est à part puisqu’il est unique, un être à la fois Créateur et Père aimant de l’humanité, qui a toujours existé. Il nous a créés à dessein et veut que nous réalisions ce dessein. En conséquence, nous nous devons d’aller vers lui avec vénération ou respect.

Jésus annonça ensuite que nous devions accepter et attendre dans la joie le royaume que Dieu allait établir  sur terre. Nous sommes donc censés prier ainsi : « que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » (verset 10).

Dans nos prières, il nous faut non seulement anticiper l’instauration du royaume divin sur terre, mais aussi espérer que sa volonté sera faite comme elle l’est là où il demeure, donc au ciel. Autrement dit, le monde actuel n’est pas l’univers où les populations en général pratiquent la voie divine ; ce n’est pas un univers qui traduit les voies de Dieu.

Le futur règne divin sera sur terre, non au ciel, permettant aux êtres humains de connaître les voies de Dieu dans leur application quotidienne. Aujourd’hui, nous nous demandons si souvent où Dieu se trouve lorsqu’une tragédie survient. Nous le tenons pour responsable de ce qui est arrivé, ou nous nous torturons pour savoir pourquoi il n’a pas empêché telle ou telle catastrophe. Pourtant, comme la plupart des gens ont choisi d’aspirer à leur propre volonté plutôt qu’à celle de Dieu, ce dernier n’a rien à voir avec leurs actes au jour le jour. En ce sens, ce n’est pas son monde, tout comme l’avaient signalé Jésus et ses fidèles. Cependant, le temps viendra où il le sera.

Le vers suivant dit que nous devons rechercher l’aide de Dieu pour répondre à nos besoins ordinaires : « Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien » (verset 11).

En prononçant ces paroles, nous reconnaissons la source de notre bien-être. En tant qu’individus, même si Dieu reste pour le moment hors des activités humaines au sens global, il détient toujours la maîtrise ultime du monde terrestre qu’il a créé. Quoique la société des hommes ne fonctionne pas selon les voies divines, Dieu pourvoit aux besoins de ses enfants s’ils vivent selon sa voie et s’ils réclament son aide.

Jésus continua ainsi son instruction sur la prière : « pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés » (verset 12). Il nous faut admettre que nous commettons des péchés. Régulièrement, nous devons rechercher le pardon de Dieu pour nos manquements à ses règles de vie.

Mais qu’est-ce que le péché ? De nos jours, le péché est un mot désuet. Le pécheur est devenu un patient dans une société dominée par les explications psychologiques du comportement humain. Les gens ne pèchent plus, ils sont victimes de leur passé. Trop souvent, l’excuse tient aux mauvaises expériences de notre enfance, ce qui nous rend irresponsables de nos actes. Jésus ne souscrit pas à cette idée. Il a enseigné que nous péchons véritablement et que nous avons besoin de l’admettre, de nous repentir (donc de changer d’orientation) et d’être libérés de la culpabilité que le péché génère.

Nous devons tout autant reconnaître notre besoin de vouloir pardonner aux autres leurs fautes à notre égard et de ne pas leur garder rancune.

Pour finir, Jésus dit que nous devons implorer une protection contre les activités de Satan. Jésus savait qu’il existait un démon entre tous, un esprit puissant voué à l’anéantissement de l’humanité. Il a donc instruit ses disciples pour qu’ils prient en gardant en mémoire les principes suivants : « ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin » (verset 13).

Cela ne signifie pas que Dieu placera le mal sur notre chemin ; c’est plutôt une affirmation qu’il nous faut percevoir la nécessité de nous protéger des intentions destructrices de Satan à notre égard.

FRAPPEZ PLUSIEURS FOIS

Cet enseignement de Jésus a été suivi d’une leçon sur l’importance de persévérer dans la prière. Dieu répondra, mais il ne le fait pas toujours selon notre calcul du temps. En effet, l’homme a tendance à arrêter de prier parce que la réponse ne vient pas aussitôt qu’il le souhaite. Est attendu de nous courage ou persévérance dans la prière.

 En effet, l’homme a tendance à arrêter de prier parce que la réponse ne vient pas aussitôt qu’il le souhaite.

Comme illustration, Jésus raconta l’histoire d’un homme réveillé au milieu de la nuit par un ami qui lui demande de la nourriture pour un visiteur inattendu. Au début, l’homme endormi n’a pas l’intention de se lever ni d’aider. Toutefois, devant la persévérance de son ami, il se lève et lui donne ce qui lui est nécessaire (Luc 11 : 58). Par conséquent, la persévérance procure la réussite.

Jésus continua en montrant que Dieu est prêt à répondre à nos besoins les plus profonds : « Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe » (versets 910).

Le Père veut bien donner le Saint-Esprit à ceux qui le sollicitent sincèrement, d’un cœur empreint de repentir. Aucun présent ne peut être plus grand. C’est la promesse de l’esprit de Dieu même, mis à disposition des hommes. C’est la promesse d’une vie sans fin.

Nous, fragiles humains, savons donner de bonnes choses à nos enfants. Dieu, notre Père, est en mesure d’offrir des cadeaux d’une valeur incomparable à ses enfants s’ils demandent avec honnêteté et authenticité.