Les rapports sexuels protégés – la perspective biblique

Parmi toutes les épidémies et les fléaux qui ont touché l’humanité au fil des siècles, le SIDA/VIH est sans doute celle qui frappe au plus profond de notre être. L’envie d’aimer et de créer la vie sont des éléments fondamentaux de l’existence humaine. La triste ironie est qu’aujourd’hui, faire l’amour peut gravement mettre en péril la vie d’une personne.

Analyser les causes de ce fléau mondial, c’est un grand pas de fait dans le but de le contrôler. Les rapports sexuels non protégés avec une personne porteuse du virus VIH ainsi que l’injection de drogues avec des seringues contaminées sont les causes principales de la propagation de la maladie. Par conséquent, de gros efforts sont fournis, et de plus en plus d’argent est dépensé, pour éduquer les gens sur le virus VIH et pour les encourager à avoir des rapports sexuels protégés et éviter qu’ils s’injectent des drogues. Des progrès sont aussi réalisés dans le développement de médicaments qui pourraient éradiquer, ou du moins contenir, la maladie.

Cependant, à Vision, nous croyons qu’il faut faire encore plus pour gagner le combat contre le VIH/SIDA. Les fidèles lecteurs sauront que nous croyons qu’une source de sagesse largement oubliée et ignorée – la Bible – fournit encore une autre perspective sur les problèmes actuels. Elle contient des instructions sur la sexualité qui, si elles étaient mises en pratique, éviteraient cette catastrophe inutile.

Au cours de récentes interviews faites en Afrique du Sud, nous avons demandé quelle était l’importance de la moralité biblique par rapport à l’épidémie du SIDA. Clem Sunter, co-auteur de AIDS : The Challenge for South Africa (le SIDA : le défi pour l’Afrique du Sud), a affirmé que le moralité telle qu’elle est décrite dans les Dix Commandements est essentielle pour résoudre le problème du VIH/SIDA, mais il doute que la société soit prête à vivre selon ces standards.

Gail Johnson, pragmatiste invétérée et mère adoptive de feu Nkosi Johnson, figure emblématique du SIDA, a convenu que la moralité biblique était la clé pour battre le VIH/SIDA mais elle a aussi exprimé quelques réserves : « Qui appliquerait de telles lois ? » C’est là le point central du défi. En fin de compte, la moralité sexuelle est quelque chose que chacun d’entre nous doit choisir – elle peut seulement être appliquée à soi-même.

David Harrison, directeur de l’organisation pour la prévention du SIDA loveLife, a souligné l’importance de la religion et de l’influence parentale pour encourager les gens à choisir un style de vie positif basé sur des valeurs universelles. Et David Spencer, ministre et médecin traitant les malades du SIDA dans son cabinet privé, a souligné que la dimension spirituelle de la crise du SIDA passe largement inaperçue. Paraphrasant C.S. Lewis, il a affirmé que le VIH/SIDA est le « porte-voix de Dieu » pour attirer notre attention et nous dire qu’il y a quelque chose de très mauvais dans notre façon de vivre. Le VIH/SIDA, plus que toute autre chose, est le signe de notre désobéissance collective et individuelle à l’enseignement et à la moralité biblique. Il croit que le VIH/SIDA nous confronte avec le but de notre existence et notre besoin de Dieu.

La sexualité humaine et le VIH/SIDA illustrent clairement l’importance de l’enseignement et de la moralité chrétienne dans la vie moderne. Tenir compte des lois et des enseignements de Dieu, surtout en ce qui concerne le sexe, ne peut qu’améliorer les relations humaines et augmenter nos chances de rester en bonne santé. Si nous considérons que ces lois sont inutilement restrictives ou que ce sont de vieilles reliques de jadis, nous n’avons rien compris. La caractéristique principale de Dieu, c’est l’amour. Il désire nous protéger et nous soutenir, et il veut que nous suivions ses lois parce qu’elles contribuent à notre bien-être.

En deux mots, ces lois nous disent d’honorer l’institution du mariage (Genèse 2 : 23-24 ; Éphésiens 5 : 31 ; Hébreux 13 : 4), de ne jamais avoir de relations sexuelles avant ou en dehors du mariage (Lévitique 20 : 10-23 ; 1 Corinthiens 6 : 18 ; 1 Thessaloniciens 4 : 3-7).

Les instructions sont directes et simples, bien qu’elles soient perçues par beaucoup comme étant démodées et difficiles. Pourtant, si toutes les politiques, les programmes éducatifs et sociaux, et la moralité de chacun, étaient dirigés vers ces objectifs bibliques, le VIH/SIDA cesserait rapidement d’être le problème qu’il est.

C’est bien de promouvoir l’utilisation des préservatifs, de prescrire des médicaments contre le SIDA et de mettre en place d’autres mesures dans le but de repousser ce virus mortel. Mais au bout du compte, c’est faire le bon choix personnel qui est sans doute la question principale pour stopper la progression du VIH/SIDA. Changer son style de vie et adopter celui que Dieu préconise est la meilleure façon de débarrasser le monde de ce fléau moderne.